Baromètre Jobs en Tension – Assurance

Contexte

Table des matières

En 2019, la France était, pour la deuxième année consécutive, le premier marché de l’assurance en Europe continentale, devançant l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Le monde de l’assurance connaît de grands bouleversements depuis quelques années : les entreprises se réforment et se restructurent, les startups boostent le secteur, la réglementation évolue. Dans ce contexte, il faut garantir une plus grande transparence et une meilleure proximité avec les assurés. Sans compter sur l’énorme dynamique de digitalisation et de nouveaux métiers qui nécessitent de se réinventer. Où en sont les recrutements dans le secteur des assurances en 2021 ?

Retrouvez les tendances et enjeux du secteur en termes d’emploi et les métiers en tension dans les assurances.

Les tendances et chiffres clés de l'emploi depuis 2019

Chiffres clés 2019 des salariés de l’assurance :

La crise du Covid a entraîné des modifications de comportements des usagers, l’accélération de la digitalisation et une nécessité accrue de piloter et mesurer les risques pour les acteurs. Le grand chamboulement du secteur de l’assurance se poursuit en 2021. Parmi les mutations qui impactent aujourd’hui les recrutements :

Tous ces bouleversements ne freinent pas le secteur dans sa politique d’embauches, bien au contraire :

EN FRANCE

Plus de 41 260
projets de recrutements
dans les activités financières et d’assurance. 39% de ces recrutements sont jugés en tension (moyenne nationale)

 

1 Salarié sur 2 a un statut cadre

Âge moyen 42,7 ans

Le niveau d’études augmente :

La majorité des salariés ont un Bac +2 (32%), puis un niveau Bac ou inférieur (27%), 22% un Bac +5 ou supérieur, et 19% un Bac +3.

Les recrutements des salariés avec un niveau Bac+5 ont augmenté de 30% entre 2013 et 2018 (les recrutements des niveaux Bac et inférieur ont baissé, le recrutement des salariés de niveau Bac +2 et Bac +3 se sont maintenus).

Plus de cadres :

Une tendance plus favorable aux cadres avec 124 000 recrutements prévus qu’aux techniciens (65 000) et
surtout aux employés (58 000).

Les enjeux de l'emploi

Si les enjeux de l’assurance sont nombreux, les métiers proposés par le secteur le sont tout autant, que ce soit dans les sociétés d’assurance, mutuelles, institutions de prévoyance, réassureurs ou cabinets de conseil.

En matière d’emploi, le maître mot sera la polyvalence.

Chacun des métiers du secteur devra multiplier les compétences pour répondre aux enjeux à venir du secteur : compétences juridiques et techniques, commerciales, relationnelles, organisationnelles, et numériques.

Métiers de l'assurance : où vont s'accroître les tensions en recrutement ?

L’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance propose une nomenclature des familles de métiers du secteur :

Les besoins en recrutements à horizon 5 ans :

Au sein des directions financières, on observe des demandes pour des postes de comptable, comptable technique ou comptable général avec des salaires et des avantages attractifs (RTT, participation, congé maternité…).

Au niveau du réseau commercial, on recherche des commerciaux sédentaires ou de terrain.

Il y a aussi des profils très spécifiques à l’environnement assurance, les métiers du risque comme la conformité, la fraude ou la lutte contre le blanchiment.

Évidemment, il y a des besoins des métiers techniques de back office comme les souscripteurs, contrôleurs de gestion, gestionnaires de sinistres, juristes, chargés d’études juridiques et experts.

Côté nouveaux métiers, on observe une croissance très forte des besoins d’assurance dans l’économie du partage. De même, la multiplication des normes et l’augmentation des risques induisent une montée en puissance de l’actuariat.

Que ce soit dans la banque d’investissement ou chez les grands assureurs, on retrouve aussi de belles opportunités en gestion d’actifs et une dynamique vers les investissements long terme et socialement responsables, avec un fort besoin en profils juniors pour renforcer les équipes.

Métiers en tension

ZOOM sur l’Actuariat

De plus en plus d’activités et de professions sont intéressées par le domaine de l’actuariat, avec en corollaire une relative insuffisance du nombre d’actuaires diplômés chaque année.

Ces éléments peuvent créer des pressions sur le marché du travail et des risques de turnover (de débauchage), entraînant de facto une tension salariale. Le métier d’actuaire, très peu connu des jeunes, est un véritable sésame dans le monde de l’assurance et de la finance.

Mieux encore qu’un data scientist maîtrisant les méthodes mathématiques complexes, l’actuaire est doté d’une double-compétence précieuse entre analyse des données et connaissance parfaite des variables d’ajustement.

Un métier de chiffres évidemment, mais surtout de prospective, et donc d’avenir notamment via l’extension de la data sciences et de la révolution digitale.

Ce besoin s’explique évidemment par le besoin accru de comprendre, analyser et anticiper l’environnement, notamment juridique et fiscal, pour la conception et l’étude de risques.

ZOOM sur la Relation client

Tout comme le secteur bancaire, l’assurance a besoin de disposer d’importantes forces commerciales. Les métiers en relation avec la clientèle constituent notamment une grande partie des besoins de recrutement. Mais leurs projets se heurtent toutefois à la frilosité de candidats qui hésitent à briguer ces postes à haute responsabilité et soumis à forte pression. Dans le détail, 30% des recrutements sont focalisés sur la fonction commerciale comme les métiers de conseiller commercial, conseiller clientèle, chargé de relations clientèle et conseiller en assurance. Un métier de chiffres évidemment, mais surtout de prospective, et donc d’avenir notamment via l’extension de la data sciences et de la révolution digitale. 
Ce besoin s’explique évidemment par le besoin accru de comprendre, analyser et anticiper l’environnement, notamment juridique et fiscal, pour la conception et l’étude de risques.

Les conseils de tool4staffing

Optimiser sa marque employeur, trouver plus de candidats pertinents et plus vite, mieux gérer la relation avec eux, impliquer davantage et mieux les managers, rendre la mobilité interne plus fluide et plus efficace sont autant de challenges que relèvent les DRH d’entreprise au quotidien.

La Marque Employeur se travaille souvent de 2 manières : en mettant en scène l’entreprise dans les médias ou sur les Réseaux Sociaux, mais également lors des échanges avec le candidat. Car moins ils reçoivent de communications de la part de l’entreprise, plus ils ont une image négative de cette dernière. Il semble donc nécessaire au recruteur de s’équiper d’un logiciel de recrutement muni d’outils d’automatisation des communications.

Empruntés au marketing, ces outils permettent d’envoyer des communications à la fois massives et personnalisées. Pour cela, tout se joue lors de la constitution de la short list de candidats. Celle-ci se fera automatiquement si l’on est équipé d’un tel logiciel de recrutement utilisant des algorithmes d’intelligence artificielle, comme le matching sémantique.

Le matching sémantique, emprunté aux applications de rencontre, compare en une fraction de seconde les compétences demandées dans l’offre d’emploi avec les compétences de tous les candidats en base.

Tool4staffing est une Talent Acquisition Suite qui permet d’adresser les problématiques de métiers en tension via la diffusion, l’approche directe, la mobilité interne, la collaboration avec les Managers en s’appuyant sur les technologies de l’Intelligence Artificielle, du marketing automation et du CRM.

Grâce à son API, le logiciel est conçu pour s’intégrer dans un Système d’Information et s’interfacer avec des applications tiers.

Si vous souhaitez approfondir la thématique du job en tension, n’hésitez pas à nous contacter.

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