Quelle est la différence entre un bon et un mauvais chasseur (de têtes) ?

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“Le mauvais chasseur, c’est le gars qui a un fusil, y voit un truc qui bouge, ben y tire.

Le bon chasseur, c’est le gars qui a un fusil, y voit un truc qui bouge, ben y tire… mais c’est pas la même chose quoi, c’est un bon chasseur”.

On ne peut qu’adhérer à cette légendaire tirade du sketch des chasseurs, des Inconnus, qui soulève un constat plein de bon sens : la frontière entre un bon et un mauvais chasseur est mince, et ce, dans le pays du Bouchonnois comme dans le monde du recrutement !

Alors quel est ce je-ne-sais-quoi qui différencie les bons des mauvais chasseurs de têtes ? Dédé, Gérard, et Bébert nous soufflent quelques pistes de réponse.

“La chasse, c’est l’esprit de camaraderie”

Pour être un bon recruteur, il faut d’abord avoir des qualités humaines fortes, et développer de véritables compétences relationnelles. En particulier parce que dans le contexte de la guerre des talents, le sourcing de candidats devient une étape capitale du processus de recrutement. 

Il faut donc savoir établir le contact rapidement avec les candidats, inspirer confiance, et faire preuve d’une grande capacité d’écoute, pour évaluer correctement les compétences d’un profil, tout en cernant ses attentes et ses éventuels doutes.

A la manière de nos joyeux compères qui utilisent des appeaux pour imiter le bruit de la galinette cendrée, le recruteur doit se mettre dans la peau du candidat, pour faire preuve d’empathie, et lui parler dans “sa langue”. 

Un bon chasseur de tête doit donc savoir communiquer efficacement. Et ce, avec les candidats, mais aussi avec les managers opérationnels qui recrutent en interne. Là encore, le relationnel est fondamental pour comprendre les besoins, informer tout au long du processus et mettre en place une collaboration gagnante.

“La chasse, c’est un art”

Certes, les compétences humaines sont fondamentales pour être un bon recruteur, mais elles ne font pas tout. Le recrutement, comme la chasse, c’est un art. Et un art, c’est un ensemble de connaissances et de règles d’action (oui nous avons été chercher la définition précise sur le petit Robert en ligne). 

En d’autres termes, le recrutement est une discipline qui nécessite de suivre des méthodes bien précises, et d’appliquer des techniques spécifiques.

Un bon chasseur de tête est donc quelqu’un de :

  • Rigoureux
  • Organisé
  • Persévérant
De la définition du besoin à la construction d’une scorecard, en passant par la prise de contact avec les candidats, la conduite des entretiens ou la négociation des conditions d’embauche, les recruteurs doivent maîtriser des compétences techniques. 

Un bon chasseur de tête a des connaissances en matière de législation du travail et de conditions contractuelles. Il applique des techniques marketing pour rédiger des annonces attractives et maximiser le taux de retour des candidats. Et bien sûr, il maîtrise la négociation.

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Choisir le bon fusil

Dédé, Gérard et Bébert en sont l’exemple incarné : un bon chasseur n’est rien sans son fusil (et sa bouteille de rouge). Et bien c’est la même chose pour un recruteur : il doit s’équiper des meilleures armes pour traquer les candidats.

Avoir de bons outils pour gérer ses recrutements est clé. Car le marché est en tension, et il est de plus en plus difficile pour les entreprises de trouver les bons candidats. Il est donc plus que jamais essentiel d’exploiter les potentialités de la technologie pour gagner en efficacité opérationnelle et en performance.

Chez Tool4staffing, nous avons conçu le premier Talent Prospecting Software, qui vous permet de trouver 100% de vos candidats. Et ce, en combinant les fonctionnalités classiques d’un ATS (Applicant Tracking System) à des fonctionnalités de prospection de candidats. Vous bénéficiez d’une plateforme collaborative, automatisez votre acquisition multi-canale, et exploitez votre base de candidats grâce à l’IA. 

Tout comme Dédé, qui finit par troquer son fusil pour une mitraillette, un bon chasseur de tête est un recruteur qui fait le choix d’un outil qui va vraiment l’aider à faire la différence. 

Attention aux “accidents bêtes”

Enfin, pour éviter de rentrer bredouille, ou plutôt brocouille, veillez à ne pas commettre ces erreurs classiques de mauvais chasseur de tête :

Mal définir son besoin

On ne chasse pas un cerf comme on chasse un lièvre, et on ne chasse pas un développeur comme on chasse un commercial. Prenez le temps de définir clairement votre besoin et votre profil cible avant même de lancer vos recherches. 

Ne pas être suffisamment proactif

Si vous vous contentez de poster votre offre et d’attendre, vous risquez de ne jamais trouver la perle rare. C’est pourtant la stratégie que beaucoup d’entreprises continuent à utiliser…

Négliger l’expérience candidat

Personnalisez vos messages, faites preuve de transparence, donnez des feedbacks à vos candidats… Assurez-vous que le processus donne une bonne image de votre entreprise. Sinon, vous risquez de faire fuir vos candidats comme un vol d’oies sauvages.

N’évaluer que les compétences techniques des candidats

Les hard skills, ou compétences techniques, sont évidemment très importantes dans un recrutement. Mais il ne faut pas oublier les soft skills ou compétences relationnelles, et le culture-fit, c’est-à-dire l’adéquation avec les valeurs de l’entreprise. 

Finalement, un bon chasseur de tête, c’est un mélange gagnant entre des méthodes efficaces, un solide savoir-être, et des outils performants. Maintenant que vous avez toutes les clés en main, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne chasse !

– Rédigé par Ingrid de Chevigny