Nos stagiaires témoignent : Episode #1 « Pierre et le culte de l’apparence »

Bonjour Pierre, avant toute chose une première question nous brûle les lèvres : ne fut-il pas trop difficile de travailler sous la supervision de managers aussi magnifiquement beaux ?

 J’avoue que ce fut un défi d’avoir des responsables à la plastique aussi avantageuse. Fort heureusement j’avais l’âge pour moi et leur inexorable calvitie naissante m’a permis de conserver une certaine confiance en moi.

Concrètement : quelles étaient tes tâches au jour le jour ?

J’ai eu plusieurs missions au sein de la société, mais le fil rouge fut le business development : la constitution de bases d’appels et de la prospection commerciale dans le dur.

Pas trop dur justement ?

Il y a quelques personnes désagréables bien sûr, et ce n’est pas toujours facile de se faire remballer, mais j’étais très encadré et soutenu, on finissait donc par en rigoler. Et puis sincèrement le logiciel que nous vendons plaît énormément, et répond à des besoins concrets. C’était donc souvent l’occasion de dialoguer avec des dirigeants d’entreprises et de comprendre leurs besoins et impératifs : c’était extrêmement formateur.

Tu parles de « formateur » justement : tu n’avais jamais fait cela avant ? Tu t’es formé tout seul ?

Bien sûr que non : j’ai été formé par mon tuteur et le dirigeant de l’entreprise. Il y avait des séances d’écoutes, des points commerciaux. Il y a une phrase qu’Antoine, le CEO, répète tout le temps : « un jour sans apprendre est un jour perdu ». On peut dire qu’elle était très représentative de mon séjour là-bas : j’ai vraiment énormément appris, et suis revenu avec une expérience très valorisable sur un CV.

Pour finir quelques anecdotes « off the record » ?

Un prospect qui me parle de drogue et me dit de le rappeler après sa « sieste crapuleuse avec sa femme ». Un responsable qui me donne des conseils sur les bars à shooters de Barcelone. Des mojitos sur la plage après le travail. Peu d’autres élèves de ma promo ont eu un stage aussi riche, professionnellement comme personnellement.